Tandis que la décision de la Ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, Ségolène Royal, se fait attendre, les opposants au projet officiel de modernisation du stade de Roland Garros entendent bien ne pas baisser les armes.

L’opposition au projet de la Fédération Française de Tennis et de la Ville de Paris est notamment portée par les associations nationales de sauvegarde de l’environnement et du patrimoine – France Nature Environnement IDF (FNE-IDF), la Société pour la Protection des Paysages et de l’Esthétique de la France (SPPEF) et les Vieilles Maisons Françaises (VMF)
Profitant de l’adoption par le Conseil de Paris, d’un vœu demandant au Gouvernement le report des permis de construire, les associations se sont données rendez-vous, ce mercredi 03 juin, pour une conférence de presse.
Elles souhaitent à cette occasion « dénoncer le déni de démocratie participative par les porteurs du projet de modernisation et d’extension du stade de Roland Garros ».
L’occasion aussi de faire pression sur Ségolène Royal, pour qui la notion de démocratie participative est un étendard depuis plusieurs années, que ce soit dans le cadre de ses anciennes fonctions de Présidente de la Région Poitou-Charentes ou lors de la campagne présidentielle 2007.
